Sebastien PUYGRENIER

Signature de Sebastien Puygrenier :

Après la signature du latéral gauche international malien Djimi Traoré (29 ans), vainqueur de la Ligue des Champions en 2005 avec Liverpool, l’AS Monaco FC renforce encore son secteur défensif avec l’arrivée de Sébastien Puygrenier, qui soulevait il y a dix mois l’UEFA Supercup après une victoire contre Manchester United (2-1) sur la pelouse du Stade Louis II. A 27 ans, le solide défenseur central (1,87 m, 88 kg, droitier) formé au Stade Rennais puis révélé à l’AS Nancy-Lorraine a été prêté pour une saison par le club russe du Zénith Saint-Pétersbourg, qu’il avait rejoint il y a un an. Le néo-Monégasque est arrivé à Vichy où il a fait connaissance avec ses nouveaux coéquipiers.

Un connaisseur de la Ligue 1
Le club avait émis dès le début de ce mercato estival le souhait de recruter des connaisseurs du championnat de France, expérimentés et compétiteurs. Défenseur robuste, combattant dans l’âme et habitué de la Ligue 1, Sébastien Puygrenier correspond parfaitement à ces critères. Natif de Limoges, dans la Haute-Vienne (87), il débute le football dans le club d’Oradour-sur-Glane. Dès l’âge de 14 ans, ses qualités sont remarquées et plusieurs centres de formation de l’Hexagone souhaitent s’attacher ses services. Sébastien choisit le Stade Rennais où il signe son premier contrat professionnel en 2002, à l’âge de 20 ans. Il y joue son premier match de Ligue 1 (le 22 février 2003 à Lyon, 1-4) mais c’est à l’AS Nancy-Lorraine, où il est prêté deux saisons avant d’être définitivement transféré, qu’il va trouver un environnement propice pour s’aguerrir et progresser, sous les ordres de Pablo Correa.


Révélé sous les couleurs de l'AS Nancy-Lorraine (2003-2008)Après deux années en Ligue 2 (2003-2005, 47 matches) ponctuées par une remontée, il retrouve l’élite avec une réussite et une efficacité immédiates. Joueur majeur de l’effectif lorrain, très rarement blessé et souvent décisif au sein de sa défense mais aussi aux avant-postes, il dispute en l’espace de trois saisons (2005-2008) 95 matches de Ligue 1 et inscrit 10 buts, dont la moitié dans le dernier quart d’heure de jeu. Si sa « grinta » naturelle est toujours présente sur les pelouses, Puygrenier gagne progressivement en expérience et se forge un palmarès. Il remporte la Coupe de la Ligue en 2006, découvre la Coupe d’Europe (6 matches et un but en Coupe de l’UEFA lors de la saison 2006-2007) et figure dans l’équipe-type de la Ligue 1 à l’issue de l’exercice 2007-2008.

Le Zénith puis Bolton

Désormais reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de France, il choisit à l’intersaison 2008 de répondre à l’appel du club russe du Zénith Saint-Pétersbourg, tout récent vainqueur de la Coupe de l’UEFA. Il remporte dès la fin du mois d’août un titre continental, l’UEFA Supercup, dans son futur jardin (le stade Louis II) et face à un géant d’Europe (Manchester United), puis dispute 9 rencontres en première division russe (1 but) et découvre la Ligue des Champions (3 titularisations, dont deux contre la Juventus et face au Real Madrid). Après six mois en Russie, il remet le cap à l’ouest au mois de janvier 2009 lorsque le club anglais des Bolton Wanderers l’accueille pour un prêt de six mois. La Premier League (7 matches, 1 but), une autre découverte pour Sébastien Puygrenier, qui étoffe son registre et retrouve aujourd’hui le championnat de France de Ligue 1 riche de ces nouvelles expériences.

La fiche de Sébastien Puygrenier

Né le 28 janvier 1982 à Limoges
Poste : défenseur central, droitier
Taille : 1,87 m
Poids : 88 kg
Premier match en Ligue 1 : Olympique Lyonnais - Stade Rennais FC (4-1), le 22 février 2003
Clubs : Stade Rennais FC (formé au club), AS Nancy-Lorraine (2003-2008), FC Zénith Saint-Pétersbourg (juillet 2008 à janvier 2009), FC Bolton Wanderers (janvier à juin 2009)
Palmarès : Champion de France de Ligue 2 en 2005, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2006, vainqueur de l’UEFA Supercup en 2008

Tres Tres Bonne recrue

Arrivé à Monaco sous forme de prêt avec option d'achat, Sébastien Puygrenier a disputé mercredi soir son premier match amical sous ses nouvelles couleurs face à l'ASSE. A la recherche d'un défenseur central d'expérience, Guy Lacombe a enfin trouvé son bonheur.

Déjà au point physiquement, Puygrenier n'aura pas besoin d'un grand temps d'adaptation selon Philippe Kuentz : « Je pense qu'il n'aura pas besoin d'un grand temps d'adaptation. Il a débarqué ici en forme puisqu'il arrivait d'un camp d'entrainement avec le Zenith Saint-Petersbourg ».

Pour Guy Lacombe, son retard se situe plutôt au niveau de la cohésion du groupe : « Il n'est pas à la rue physiquement, il a travaillé cet été. S'il est en retard dans un domaine, c'est peut-être davantage par rapport aux connaissances du groupe. Il va rattraper tout cela rapidement avec la préparation et les matchs amicaux »

Ancien défenseur de l'AS Nancy Lorraine, Puygrenier connait très bien le championnat de France qu'il a quitté la saison passée afin de rejoindre la Russie. Alors que Lacombe entraîné le Stade Rennais, il souhaitait déjà le récupérer : « Je le souhaitais mais l'opération était trop lourde financièrement. Alors cette année, lorsque je suis arrivé en juin, c'est le premier nom que j'ai couché sur la liste des défenseurs et Marc Keller était d'accord. Sébastien a une trajectoire très intéressante. Formé au Stade Rennais, il avait été prêté à Nancy, en L2, avant d'être transféré définitivement. Il est monté en L1 avec le club lorrain avant de réaliser trois belles saisons, avec une étonnante progression. Beaucoup de clubs étrangers le suivaient. Au Zenith, il a tout de même remporté la Supercoupe d'Europe, découvert la Ligue des Champions et joué une vingtaine de matchs sur la saison, en comptant son passage à Bolton. C'est une aventure humaine où il a vécu beaucoup de choses, une culture de championnats difficiles. Son expérience va nous être très utile et je pense que Monaco est un club qui peut l'aider à passer un cap. »

Pourquoi Monaco ?
Après ma fin de saison à Bolton, j'ai retrouvé le Zénith Saint-Pétersbourg en camp d'entraînement. La situation était claire. Il y a avait du monde et Fernando Meira allait arriver. Je pouvais rester mais cela s'annonçait compliqué d'intégrer l'équipe. J'ai eu des contacts avec le Panathinaikos mais je ne me voyais pas partir dans un autre championnat étranger. Avec Monaco, les discussions étaient avancées. Et puis, il y a Guy Lacombe qui souhaitait déjà me faire venir à Rennes l'été dernier. Cela prouve que le club me fait confiance.

Vos objectifs ?
L'effectif est de qualité.
J'ai été prêté un an, mais le but est de m'imposer cette saison pour rester à Monaco. J'ai les cartes en main. Bien sûr, il y a de la concurrence à tous les postes. Cependant, je pars avec la confiance du staff. Le projet d'encadrer les jeunes et la volonté des dirigeants de monter une équipe solide et compétitive m'ont plu.

Vous sortez d'une année contrastée à l'étranger. Vous sentez-vous malgré tout plus fort que lors de votre dernière saison à Nancy, où vous figuriez dans l'équipe type de L1 ?
Au Zénith, j'ai beaucoup joué en dehors des deux derniers matchs. Bolton, ç'a été un hasard puisque c'est eux qui sont venus vers moi.
C'était une occasion de découvrir le championnat anglais. Malheureusement, je ne suis peut-être pas arrivé dans les meilleures conditions. Je sortais d'un mois de vacances. Ils m'ont pourtant fait jouer après une semaine d'entrainement. Alors, oui, je me sens plus fort. Surtout mentalement. En Russie, j'ai découvert un championnat difficile. Ce n'est pas évident d'arriver dans un pays que l'on ne connait pas, avec une langue et une culture complètement différentes. On y apprend beaucoup de choses, ça forge le caractère