Vous êtes le nouveau capitaine monégasque. Que cela représente-t-il ?
C'est un honneur et cela me donne beaucoup de responsabilités. J'espère pouvoir être à la hauteur. Je devrai faire attention à plus de choses, notamment dans le groupe. Mais sur le terrain, cela changera peu. Mon objectif est d'être régulier toute la saison et d'être à la hauteur de la confiance donnée par le coach.
Pourtant, votre saison dernière a été très dure sur tous les plans (décès de son père et trois blessures importantes, ndlr). Existe-t-il le sentiment d'une revanche personnelle ?
Trois blessures en une saison pour quelqu'un qui ne s'était jamais blessé dans sa carrière, c'est très frustrant. Mais à chaque fois que j'ai joué, je n'ai pas été mal. J'ai marqué quatre buts et fait des passes décisives. Désormais, j'espère pouvoir montrer pourquoi j'ai signé à Monaco.
Vous sentez-vous prêt ?
Bien sûr. J'ai bien récupéré de ma dernière blessure (fissure du plateau tibial, ndlr). Je n'ai pas marché pendant deux mois. Mais aujourd'hui, tout va bien. L'entraîneur m'a fait travailler milieu de terrain côté droit, c'est mon poste.
Après Ricardo, qui vous a fait venir, c'est désormais Guy Lacombe. Monaco n'est pas très stable...
A chaque fois qu'il y a un tel changement, on a envie de se montrer. On a un très bon staff, on a effectué une très bonne préparation. J'espère que les résultats changeront et qu'on sera tous plus motivé que la saison dernière. Mais il est compliqué de définir clairement des objectifs. On ne connaît pas encore l'équipe qui jouera. Il ne faut penser qu'au premier match, contre Toulouse. Puis au suivant, et ainsi de suite. On espère encore quelques arrivées dans les prochains jours. Puis, on verra ce qui se passe.
Le début de saison semble très important pour Monaco ?
Il faut être très concentré et continuer à très bien travailler. Notre préparation fera la différence. Mais on ne peut pas penser à ce qui va se passer dans six mois. On vient tout juste de connaître Guy Lacombe. Et petit à petit, les habitudes se mettent en place. Actuellement, on travaille à court terme.