Malaury MARTIN

Prêté la saison passée à Nîmes, Malaury Martin revient cette année à l'AS Monaco. Formé au club, le milieu de terrain doit d'abord penser à revenir en forme, lui qui a été embêté par une pubalgie durant la deuxième partie de saison dernière. Il devra ensuite prouver à son nouvel entraîneur, Guy Lacombe, qu'il peut lui être utile.

Malaury, comment s’est passée cette première semaine de stage à Vichy ?
Bien, l’ambiance est bonne dans le groupe et on travaille beaucoup. C’est parfois un peu difficile mais il faut en passer par là !

Comment le groupe vit-il l’épisode de la grippe ?
Chaque joueur prend un médicament. Ceux qui l’ont attrapée restent dans leur chambre, on ne les voit pas mais on sait qu’ils vont bien. Il n’y a pas de crainte à avoir, d’ailleurs personne n’est inquiet. C’est juste dommage de ne pas avoir pu jouer ce match amical, ça perturbe un peu le programme de la préparation.

Le staff technique a changé et les habitudes de travail avec. Quelles sont cette saison les particularités de la préparation ?
C’est très différend de ce que j’ai pu connaître et c’est super intéressant de pouvoir découvrir de nouvelles méthodes. On travaille beaucoup mais avec des charges bien réparties. On fait du bon boulot. Il y a aussi des exercices assez sympas et ludiques.
Par exemple, quand on fait de la musculation, on complète le travail avec des exercices avec les gants de boxe. Ca permet de ne pas toujours faire la même chose, tout en travaillant bien et en étant au courant de l’intérêt de chaque exercice.

Personnellement, que s’est-il passé depuis ton opération pour soigner une pubalgie ?
J’ai eu six mois d’arrêt après l’opération. J’ai recommencé à courir au début du mois de juin avant de partir trois semaines à Capbreton en rééducation pour me remettre en forme. J’avais besoin de me reconditionner physiquement avant la reprise. C’était bénéfique car j’arrive à bien encaisser le travail que l’on fait en ce moment, sans douleur. Je suis évidemment encore loin d’être à mon meilleur niveau physique mais je me sens bien.

Quelles sont tes ambitions pour cette nouvelle saison ?
J’ai vécu une année compliquée à Nîmes la saison dernière mais j’ai beaucoup appris, surtout mentalement. J’ai joué toute la première partie de saison, puis il y a eu ce pépin physique. Ca fait partie du métier, c’était ma première vraie blessure et aujourd’hui, j’ai envie de jouer, de retrouver mon meilleur niveau. Les sensations reviennent progressivement. Je vais m’accrocher et ne rien lâcher pour revenir rapidement en forme.