Guy Lacombe

Né le 13 juin 1955 à Villefranche de Rouergue (Aveyron), Guy Lacombe touche ses premiers ballons dans le club de sa ville natale au poste d’attaquant, avant de rejoindre Albi. C’est ensuite le grand saut dans le monde du professionnalisme avec le FC Nantes, club avec lequel il débute en Division 1 et remporte le titre de champion de France en 1977. Guy Lacombe évoluera successivement à Lens, Tours, Toulouse, Rennes et Cannes, disputant un total de 354 rencontres parmi l’élite (45 buts inscrits). International olympique, il remporte avec les Bleus la médaille d’or aux JO de Los Angeles en 1984, vainqueur du Brésil en finale. Au terme de sa carrière de joueur, Guy Lacombe devient, en 1989, entraîneur au Centre de Formation de l’AS Cannes, qui voit à l’époque éclore Zinédine Zidane et Patrick Vieira. C’est d’ailleurs à Vieira que Guy Lacombe confie le brassard de capitaine des 18 ans cannois, qui remporteront la Coupe Gambardella en 1995. A l’automne 1995, le technicien aveyronnais s’installe sur le banc de l’équipe Première, qui a vécu un début de saison agité.

« Beaucoup d’enthousiasme et de détermination »
Il dirige son premier match de D1 le 21 octobre 1995 (Gueugnon-Cannes, 1-1) et parvient à finalement assurer le maintien parmi l’élite du club azuréen. Sa carrière d’entraîneur le conduira successivement à Toulouse (de juin 1998 à janvier 1999), Guingamp (février 1999- juin 2002) et Sochaux (2002-2005), avec lequel il disputera deux finales de la Coupe de la Ligue, l’une perdue (2003 face à l’ASM FC), l’autre remportée l’année suivante contre Nantes. C’est ensuite le Paris SG (2005-janvier 2007), avec un succès en Coupe de France contre l’OM en 2006, puis Rennes (2007-2009) et une nouvelle finale de Coupe de France (défaite face à Guingamp en 2009) et, désormais, l’AS Monaco FC. Une aventure que Guy Lacombe aborde avec une grande fierté : « Monaco est un club mythique, qui a une histoire considérable dans le football français et une grande tradition dans le domaine de la formation, avec le succès que l’on connaît. Il y a beaucoup de jeunes joueurs issus du Centre dans l’équipe et j’aime ça. Je suis un gagneur, je l’ai toujours été. Je viens avec beaucoup d’enthousiasme, d’envie et de détermination, avec la volonté de mettre cet enthousiasme au service du club et de le transmettre aux joueurs. Je veux leur faire comprendre, et particulièrement aux jeunes, que c’est à travers le résultat que le bonheur arrive. Mais le bonheur individuel est souvent éphémère : accomplir quelque chose tous ensemble est en revanche un plaisir toujours immense ».

Qu'êtes vous allé chercher en stage à Vichy ?
De la fraîcheur ! Il fait bon travailler ici, les conditions sont optimales. C'est important de pouvoir se retrouver ensemble dans un autre lieu, avec d'autres repères. Cela apporte de la sérénité. On bosse beaucoup physiquement, mais on commence également à paufiner la technique. La tactique viendra par la suite, puisque tous les joueurs ne sont pas encore là. Les entraînements me permettent également de faire une revue d'effectif, de sentir les joueurs et les besoins du groupe.

Comment le groupe, justement, a-t-il réagi au fait que Steve Savidan mette vraisemblablement un terme à sa carrière ?
Je crois que tout le monde a reçu une leçon de vie. Ils ont rencontré un homme avant tout. On est tous lié à un gars comme ça, capable de fédérer toute cette émotion...
Ce type d'événement permet de relativiser et de mettre en évidence la chance et le bonheur de pratiquer ce sport.

Vous le connaissez personnellement ?
Non. On se parle au téléphone depuis le mois de juin. Un mois de contact pour réunir toutes les conditions favorables à sa signature. Mais le sort en a décidé autrement...

Et vous voilà toujours à la recherche d'un attaquant !
Le reste à pourvoir, je pense que dans ce type de situations, il ne faut surtout pas se précipiter. D'autres postes importants doivent être traités (défense et milieu de terrain). Et puis, c'est très compliqué de trouver un joueur qui possède le profil de Steve. C'est d'ailleurs là qu'on s'aperçoit qu'il était le joueur idéal. Il faut être calme, attentif, car c'est souvent en fonction du rendement de son attaquant que l'équipe fait une plus ou moins bonne saison.

Le nom de l'attaquant Moussa Sow, révélé avec vous à Rennes l'an dernier, circule ça et là...
Il a explosé l'an passé et, bien sûr, j'en suis le premier heureux. C'est un jeune joueur et Rennes compte sur lui. Franchement, je suis étonné qu'une telle info soit sortie.

Avez-vous fixé une date limite pour disposer de votre effectif au complet ?
Le marché est très fermé. C'est compliqué pour tous les clubs, encore plus pour nous. Avec un budget réduit, il n'y a pas la même latitude qu'avant, à Monaco.

Source : Nice Matin

Dix jours après la reprise, comment se déroule la préparation ?
Tout se passe bien, les conditions de travail sont idéales. Le groupe est pour l’instant très jeune mais les retours progressifs vont nous permettre de réguler ça et de voir tout ce beau monde sur le terrain. Au niveau physique proprement dit, nous en sommes à peu près à la moitié. Nous commençons à faire du physique à travers des jeux avec ballon pour travailler aussi la technique.

Qu’attendez-vous de ce premier match amical ?
Nous allons affronter des joueurs qui voudront évidemment briller contre l’AS Monaco FC, donc mes joueurs devront honorer le maillot Rouge et Blanc. Mais le but sera d’abord de leur donner les premiers repères d’un match de préparation. Ni plus ni moins. Je ne veux pas que chaque joueur dispute plus de 45 minutes. Ce jeudi est une journée d’entraînement normale pour nous, avec trois séances de travail, deux le matin et 45 minutes de match pour tous l’après-midi.

De quelle manière analysez-vous les matches d’avant saison ?
Ces matches seront analysés mais on ne va pas non plus en tirer des conclusions trop hâtives. Les résultats ne donnent généralement pas d’indication car les niveaux de préparation sont souvent différents entre les équipes. Ce qui m’importe, ce sont mes joueurs, qu’ils soient le mieux possible, physiquement d’abord, et ensuite tactiquement, techniquement et psychologiquement. Il faut réussir à les amener entre 75 et 100% pour le premier match de Ligue 1.


Site Officiel ASM FC

Guy Lacombe, lorsque vous avez débuté votre carrière d’entraîneur à l’AS Cannes, vous rêviez d’entraîner un jour l’AS Monaco ?
Oui, c’est vrai, mais aujourd’hui, ça n’est pas du tout la même teneur. A Cannes, on se démenait pour pouvoir survivre en L1. Monaco avait des moyens hors normes. C’était l’un des plus gros budgets de France et l’un des plus titrés. Ça interpelle. Je venais souvent voir les entraînements d’Arsène (Wenger, ndlr) et de Jeannot (Tigana, ndlr). Pour le jeune entraîneur que j’étais, ça faisait rêver.

Vous vous imaginiez à leur place ?
On ne se dit pas les choses de cette façon, mais Monaco m’a toujours fait rêver. J’y suis. Mais pas dans les mêmes conditions qu’à l’époque. Il faut en être conscient.

Justement, qu’est-ce qui a changé ?
Le football a beaucoup évolué. Monaco a désormais un budget équivalent à un club moyen. Cette année, nous devons remettre les finances à flot. Le club connaît quelques difficultés. Avec Marc Keller (le directeur général de l’ASM, ndlr), nous devrons être malins si nous voulons réaliser une bonne saison.

Vous attendiez-vous à un contexte aussi difficile ?
Oui, car Marc et Monsieur Franzi ne m’avaient rien caché. Mais il est temps que les recrues arrivent.

Quel souvenir garderez-vous de votre passage au Stade Rennais ?
Je suis arrivé dans des conditions difficiles. Le club était en perdition. L’ambition était de le remettre à flot. Je pars de Rennes avec le sentiment d’avoir laissé une place propre. Mon successeur (Frédéric Antonetti, ndlr) a vraiment un effectif de qualité.

Alors pourquoi êtes-vous parti ?
Je ne voulais pas décevoir les gens du Stade Rennais, les supporters et surtout Monsieur Pinault. Lorsque je suis arrivé, le 18 décembre 2007, j’ai signé un an et demi. On avait discuté avec Pierre (Dréossi, manager général, ndlr). Il m’avait dit que si tout allait bien, on reconduirait le contrat. En mai 2008, je n’ai eu aucune proposition du club. Cela sous-entend qu’il y a une certaine défiance. Et pas de projet. La suite m’a conforté dans ces idées-là. En décembre 2008, le président Frédéric de Saint-Sernin m’a proposé une prolongation de contrat, mais j’avais déjà beaucoup d’interrogations. Elles n’ont pas été levées.

La proposition est-elle venue trop tard ?
Quand on s’engage dans un projet avec quelqu’un, il faut le lui montrer. Dans une entreprise, si on ne vous associe pas à l’avenir, c’est qu’on ne compte pas trop sur vous. J’ai observé. Dès le mois de février, je savais qu’il y avait peu de chance que je signe un nouveau contrat avec Rennes. Il n’y avait que certaines choses qui auraient pu me faire changer d’avis.

Lesquelles ?
(Rires) Cela restera secret. Ce n’est pas une question de moyens. Je n’ai pas envie d’en parler.

Auriez-vous aimé être entraîné par Guy Lacombe ?
Je ne sais pas. Quand on se regarde dans la glace, on s’aime bien mais on se déteste aussi. Il y a une chose qu’on peut me reconnaître, c’est que je fais tout pour faire progresser un joueur. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de témoignages de remerciements que j’ai reçu. Je ne veux pas en parler car ça ne concerne que les intéressés et moi-même. Mais c’est aussi pour cette raison que j’ai des problèmes avec la presse. Je protège mon groupe. Le vestiaire, c’est sacré. Je suis peut être de l’ancienne génération, mais si une équipe n’est pas une famille, c’est difficile d’obtenir des résultats.

Mr lacombe je vois votre parcours 2puis plusieurs années en tant que entraineur de rennes et du psg vous avé fais 1exellent parcours j'espere que vous en ferez de meme avec l'as monaco jaimerais que monaco revienent a 1meilleur statut ya 4 5ans monaco fesait partis des favoris pour le titre il y avais une bonne équipe mais des cades hélas sont partis mais j'espere comme maintenant vous avez pris votre poste a monaco que vous allez batir une bonne équipe cette saison pour essayé de chatouillé les 1eres places car monaco mérite pas de finir10 ou 12ème chaque saison monaco est un gros club avec beaucoup de titres gagnés etje voudrais que cette saison soit réussis licata n'aurais jamais du partir c'est un exellent jouerus un gars comme daniel moriera qui est certe tres agé mais qui na aucun club pourrais finir sa carriere a l'as monaco pour se relancé un peu il faut batir une défense autour de puygrenier et une attaque autrement monaco ne sera meme pas dans les 10premiers il faut batir une équipe avec des joueurs d'expérience il ya plein de joueurs qui n'ont pa de clubs et qui sont interessant a prendre alors j'espere que cette année on gagnera 1titre et pourquoi pas essayé de visé l'europa league

Bon post , Guy va essayé de recruter deux milieux defensifs ( Olofinjana ? Coutadeur ? )
un attaquant d'experience ( Pizarro ? Zigic ? ) .
Ca pourrait faire une equipe pas mal :
Ruffier
Lolo-N'Koulou-Puygrenier-Traoré
Gosso
Nene----Pino-----Mollo
Park ou RECRUE

Ca peut faire une bonne equipe capable de rivaliser avec Lille qui vient de perdre son meilleur joueur (Bastos) et qui va peut etre perdre Rami , Paris qui a un effectif "maison de retraite " ^^ , Toulouse qui perd Carasso et peut etre le seul qui peut marquer des buts cette saison Gignac , Rennes qui reste avec un bon effectif (Sow , Briand , Fanni)
Ok on peut rivaliser avec ces equipes mais pas avec Bordeaux , Lyon et Marseille !
Esperons accrocher l'Europa League , mais celà fait plusieurs saison qu'on vise l'Europe pour finalement galerer pour obtenir le maintien !
Allez tous avec Guy pour l'Europa League

Alors que l'ASM termine petit à petit la phase de préparation physique, Guy Lacombe dispose d'un effectif encore trop important à ce jour. A neuf jours de la première journée du championnat face à Toulouse, Monaco comporte 34 joueurs, ce qui est beaucoup trop pour Guy Lacombe : « C'est beaucoup trop pour travailler correctement. Il en faudrait 22-23 plus trois gardiens. On est loin du compte, des joueurs vont travailler à l'écart. »

Afin de se débarrasser des éléments priés de trouver un nouveau club, le staff technique devra ainsi mettre en place un « loft ». Les joueurs sur qui le club ne compte pas, travailleront donc à l'écart au lendemain du match amical face à l'AS Cannes (ce dimanche). Surtout que l'effectif n'est toujours pas au complet, et que l'entraîneur attend encore trois recrues. De ce fait, Lacombe ne peut pas définir les objectifs pour la saison prochaine tant que l'effectif n'est pas stabilisé :

« Quelle rôle jouera-t-on cette année ? Je ne peux pas répondre je n'en sais rien. Il nous manque toujours des joueurs et d'autres vont partir. Le marché est très difficile, il n'y a pas beaucoup d'ouvertures. J'espère que la mayonnaise prendra mais il y a encore trop de paramètres qui peuvent changer la donne. Il est certain que c'est un handicap mais on ne va pas non plus pleurer sur notre sort. Il y a très peu d'équipes, aujourd'hui, qui peuvent définir les objectifs. En dehors de trois clubs, que l'on retrouvera, je pense, dans les trois premiers... Il faudra être sage, et pour l'instant, ne penser qu'à Toulouse.

Ce jeudi soir à Monaco, les joueurs de Guy Lacombe vont disputer l'avant dernier match amical avant la reprise. Face à l'un des meilleurs club européen, l'Inter de Milan, la tâche s'annonce ardue. Peu importe du résultat, l'équipe va tenter de corriger les erreurs aperçues face au FC Porto : « Oui, c'est un test. Grandeur nature, pas, vraiment dans la mesure où l'Inter fait partie des 8 meilleures équipes du moment, pour ne pas dire des 4 ou même de la meilleure. Ce genre de match, comme face à Porto, ouvrent les yeux à certains jeunes qui veulent rejoindre justement des clubs comme ça, sur le chemin qu'il reste à parcourir. »

Comment s’est déroulée cette semaine d’entraînement ?
Nous avons un peu adapté l’entraînement en fonction de la chaleur avec des séances tôt le matin et tard l’après-midi. C’est une période spéciale qui devrait prendre fin dans quelques jours. Mais nous avons déjà connu pire et il n’y a pas eu de révolution.

Avec le recul, quelle analyse faites-vous du revers à Nancy samedi dernier ?
Peut-être que les évènements extérieurs, comme les blessures de Vincent Muratori et Chu-Young Park, ont fait changer le comportement des joueurs. Même si dès le début du match, je n’ai pas senti une équipe vraiment conquérante. C’est dommage car on a bien vu que nous avions eu les meilleures opportunités en début de partie. Nous n’avons pas su profiter de ça.


Avant la réception du FC Lorient ce samedi, sur quoi avez-vous insisté auprès de vos joueurs ?
On avait vu quelques bons mouvements collectifs lors du premier match contre le TFC (1-0, J1). Il est évident qu’il faut retrouver tout ça. Nous avons travaillé dans ce sens cette semaine. On le sait, nous avons beaucoup de joueurs de ballon qui doivent mieux s’inscrire dans le collectif pour rendre l’équipe plus cohérente et compétitive. On a tous envie que ça marche, ça passe par des efforts tous ensemble, même si ça prend un peu de temps.

Quel(s) danger(s) représente cette équipe lorientaise ?
C’est une formation qui maîtrise bien la notion d’équipe. Ils savent que c’est par le collectif que passe le maintien, tout le monde joue ensemble. Il y a toujours un noyau de joueurs qui éduque les autres à la philosophie de jeu souhaitée par Christian Gourcuff. Ils sont déjà bien en place, il faudra être très méfiant.

Un mot sur la composition du groupe. Quels sont les joueurs indisponibles et ceux éventuellement de retour ?
Djimi Traoré et Alejandro Alonso sont de nouveau disponibles, tout comme Diego Perez qui était suspendu à Nancy. Vincent Muratori (NDLR : victime d’un traumatisme du pied gauche à Nancy) a recommencé à taper dans le ballon aujourd’hui. Il sera un peu juste pour samedi mais ça devrait aller vite ensuite. Idem pour Chu-Young Park (NDLR : victime d’une luxation d’un coude à Nancy), qui avait déjà eu ce type de blessure en Corée du Sud. Il est forfait contre Lorient mais sa blessure devrait évoluer assez rapidement.



Site Officiel ASM FC